Quelle empreinte écologique pour le numérique ? Une table ronde participative organisée dans le cadre du mois de l’ESS sensibilise le public à cette problématique

Face à un système en crise dont les conséquences écologiques et économiques sont alarmantes, il devient urgent de revoir nos modes de consommation et d'opérer des changements à petite et grande échelle afin d'assurer une société plus solidaire et plus respectueuse de l'humain et de son environnement.

C'est dans cette optique que durant tout le mois de novembre, le projet « Réinventer demain », initié par la Régie de Quartier de Grenoble, sensibilise le grand public au développement durable et à la transition écologique. L'événement s'articule autour de quatre thématiques : l'alimentation, la gestion des déchets et le réemploi, la sobriété numérique, et les transitions. L'objectif est de faire connaître les nombreuses initiatives déjà existantes, et d'accompagner les habitants vers une réflexion et un changement de leurs habitudes de consommation.

Parmi les questions mises à l’honneur durant ce mois, celle de l'impact du numérique sur l'environnement. En effet, si le numérique promettait d'être plus écologique grâce à la diminution des supports papier, aujourd’hui les conséquences du développement massif des nouvelles technologies sur l'environnement sont considérables.

Les experts en numérique de l'association The Shifters ont eu l’occasion d’aborder ces enjeux mercredi 23 novembre au Barathym, autour d’une présentation interactive originale, gratuite et ouverte à tous, organisée par La Machinerie et la coordination des acteurs du numérique du secteur 6, notamment les bibliothèques Arlequin et Kateb Yacine.

 

conférence numérique

 

Le public présent a été invité à participer à des ateliers sur l'utilisation des appareils numériques et leur fabrication. L'occasion de déconstruire beaucoup d'idées reçues. Car lorsque l’on parle de pollution numérique, seule l’utilisation des appareils du quotidien vient à l’esprit. Mais saviez-vous que pour fabriquer un seul smartphone, il ne faut pas moins de 70 matériaux différents ? Et que ces matériaux sont extraits de mines de « terres rares » principalement en Afrique et en Asie ? L'acheminement de ces matériaux, la fabrication des appareils et leur utilisation représentent 4% des émissions de gaz à effet de serre, un chiffre sur le point de doubler d'ici à 2025.

Alors que faire pour limiter son impact numérique ?

Des débats en petits groupes sur les solutions envisageables, encadrés par les experts, ont fait émerger de nombreuses idées, comme celles de privilégier les appareils reconditionnés, de ne pas les laisser charger toute la nuit inutilement, ou encore de ne pas céder à la tentation de se procurer les appareils dernier cri afin de garder les siens le plus longtemps possible.

Un moment ludique et convivial de découverte, d'apprentissage et de rencontres autour d'une problématique majeure.

Retrouvez tout le programme du mois de l’ESS en cliquant ici.

 

Écrit par Soumya Aribi

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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