Sylha

 

La monétique permet de connecter informatiquement et électroniquement deux comptes bancaires. Elle fait le lien entre monnaie scripturale et monnaie fiduciaire par notamment les distributeurs automatiques de billets. Elle est aussi présente en France avec la carte vitale, pour effectuer tout paiement informatique sur internet, pour recevoir son salaire ou payer des factures. A chaque transaction un petit pourcentage est prélevé par des entreprises pour le service monétique rendu (frais de transaction). Ces petits montants cumulés génèrent au minimum un chiffre d’affaire de plusieurs dizaines de milliards d’euros par an dans le monde pour un faible coût de fonctionnement (pas d’agences, pas d’usines de fabrication, pas d’entrepôts de stockage, peu d’employés).

 

 

Sylha a développé un réseau monétique citoyen et éthique qui dans un premier temps connecte informatiquement deux portemonnaies électroniques par une carte de paiement sans contact (proche du modèle Moneo) et un nouveau terminal de paiement électronique. Sylha reverse 60 % des frais de transaction à des associations locales par un vote citoyen mensualisé. Grâce à Mangopay, notre prestataire de service qui nous permet de stocker l’argent (euros) de manière sécurisé et légale (accréditation ACPR), nous créons une « place économique numérique » où l’argent ne peut transiter qu’entre les acteurs de notre écosystème. Nous pourrions parler d’une monnaie locale et complémentaire avancée, couplée d’une « taxe sur les transactions monétaires » qui réintroduit de l’argent sur un territoire par décision du citoyen. Mais avec Sylha, l’euro reste la monnaie utilisée.

 

 

Selon nos calculs, si l’ensemble des français utilisait Sylha, c’est au minimum 4 milliards d’euros par an qui pourraient être reversés à des associations locales sur les territoires de France. L’impact économique est énorme quand on sait que le montant des dons aux associations (mécénats et particuliers) est de 7,5 milliards d’euros par an. Concrètement, Sylha boucle une économie réelle aux bénéfices des acteurs locaux et éthiques de tous domaines d’activités confondus tout en dévoilant les prémices d’un nouveau modèle de politique budgétaire et de démocratie participative.

 

Sylha va devenir une évolution de SCIC (sociétés coopératives d’intérêt collectif) afin de faire rentrer l’ensemble des acteurs d’une société dans la gouvernance de l’entreprise. Pour la première fois au monde, les communautés, les investisseurs, les associations, les collectivités, les commerçants, les entreprises et les citoyens pourront reprendre la main sur les flux et les échanges monétaires à tous les échelles de notre monde économique (village, ville, métropole, département, région, nation, continent, monde). Nous sommes dans un scénario où tous les protagonistes sont gagnants. Les commerçants ont un terminal de paiement moins cher, les associations trouvent des financements sans effort, les collectivités voient l’activité économique de leur territoire se développer, les utilisateurs ont un moyen de paiement moins cher et surtout d’inclusion citoyenne. Sylha, à l’instar de Visa et Mastercard aujourd’hui, pourrait être le ciment de tous les acteurs d’un nouveau monde, c’est pourquoi la SCIC doit proposer une gouvernance totalement innovante en cohérence avec les principes qu’elle défend.